L’ONG «Gouvernance Plus» a offert, vendredi 24 juin à Kinshasa, un repas de « solidarité» à cent soixante-deux victimes de diverses violences dont cent douze femmes. Selon le coordonnateur de cette association, Emery Bukasa, ce geste est un « réconfort moral et psychologique » à ces personnes.
Il a indiqué que cette activité s’inscrivait dans le cadre de la journée de soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin de chaque année.
« Nous avons apporté un repas de solidarité avec les petites cotisations de nos membres et quelques soutiens par-ci par-là individualisés. Nous apportons un repas de solidarité, On doit manger ensemble, on doit parler ensemble, on doit jouer au foot ensemble, on doit tout faire ensemble avec les mêmes victimes », a affirmé Emery Bukasa, coordonnateur de cette association, partenaire du Bureau Conjoint des Nations unies aux Droits de l’homme (BCNUDH).
Selon lui, il ne suffit pas seulement « de faire des discours qui commémorent la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture et oublier ces victimes elles-mêmes ».
« Imaginez, une personne, une femme qui vient de très loin, comme vous les voyez-là, qui vient de Kisenso. Elle a été victime de viol, elle se retrouve en train de prendre un verre avec un agent de Radio Okapi, n’est-ce pas une joie. C’est quelque chose d’inimaginable, qui n’existait pas avant », s’est réjoui Emery Bukasa.
Des représentants du BCNUDH, d’UNPOL et d’autres acteurs de la société civile ont pris également part à cet événement.