Après la condamnation de Jean-Pierre Bemba à 18 ans de prison par la Cour pénale internationale (CPI), le Mouvement de libération du Congo (MLC), dénonce une volonté d’écarter son leader, sénateur et ancien vice-président de la RDC, de la scène politique.
Pour le MLC, Jean-Pierre Bemba est victime « d’une justice sélective » orchestrée par « des officines complotant avec notamment des intelligences congolaises ».
Le parti de l’opposition fait état de « la main noire de Kinshasa » dans le processus de condamnation de Jean-Pierre Bemba.
« Vous n’êtes pas sans savoir que le gouvernement congolais a monté une mascarade. Il a pris des journalistes, des cameramen et les a envoyés sur place en Centrafrique pour faire un grossier montage afin de mieux incriminer le sénateur Jean-Pierre Bemba », a déclaré Canon William, porte-parole du MLC.
Réagissant à la condamnation de l’ancien vice-président congolais, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait affirmé que la RDC n’était pas impliquée dans cette affaire.
« Nous prenons acte de ce verdict comme une information qui concerne un sénateur originaire de la RDC, ancien vice-président de la République, sans autre commentaire parce qu’il s’agit d’une affaire dans laquelle ni la RDC ni son gouvernement ne sont concernés à un titre ou à un autre », avait-il déclaré à Radio Okapi.