Depuis le début de la saison sèche, les températures ne cessent de baisser à Lubumbashi. Plusieurs Lushois se plaignent du froid. Le directeur de l’observatoire régional de changement climatique assure que la ville de Lubumbashi n’échappe pas aux effets des changements climatiques.
Il est 11 heures samedi 18 juin à Lubumbashi. Il y a du soleil, mais la plupart de personnes que l’on croise sur la route ont soit un pullover, soit une écharpe autour du cou soit un manteau.
Le thermomètre, lui, indique 26 degré de maximum et 7 degré de minimum le soir. Chacun a sa stratégie pour se protéger du froid.
«La housse ne me sert plus à rien. Quand c’est vers 3 ou 4 heures du matin, je me dis qu’il faut encore ajouter une autre housse ; tellement qu’il fait très froid», témoigne une habitante.
En plus de pulls, des écharpes, «il faut des chaussettes aux pieds. Il fait vraiment froid », renchérit une enseignante.
«J’avais jugé bon d’acheter une radiateur pour chauffer la maison», indique un autre habitant de Lubumbashi.
Pendant ce temps au centre-ville, les chapeaux, les écharpes, chaussettes, manteaux, couvertures se vendent dans plusieurs coins.
Le professeur Jean-Pierre Djibu, directeur de l’observatoire régional du changement climatique indique qu’il y a une variation des températures et qu’il peut faire encore plus froid au mois de juillet.
«Ce qui est plus important, c’est de pouvoir intégrer cette notion de comprendre que la température varie. Il y a une variabilité thermique au courant de différentes années et de différentes saisons. Mais, il y a plus une implication des changements climatiques», affirme-t-il.