Le 18 mai, l’un de deux avions Bombardiers de Congo Airways a été immobilisé à Isiro au lendemain de son vol inaugural au départ de Kinshasa. En l’absence de toute communication officielle, les rumeurs se sont amplifiées sur les réseaux sociaux critiquant l’état de cet appareil que beaucoup qualifiait de vétuste. Trois semaines après cet épisode, Congo Airways a décidé de communiquer. Les deux avions ont une «fiabilité opérationnelle de 99,3%», assure Jean-Marie Lussamaki, le directeur technique de la compagnie.
«Ces avions, avant de les acquérir, avaient déjà une fiabilité opérationnelle de 99,3%. Cet élément n’est pas un argumentaire de vente. C’est tout simplement un document qui permet à toutes compagnies aériennes de se repérer pour savoir s’ils sont bons ou pas par rapport à leurs opérations techniques et aériennes», explique Jean-Marie Lussamaki.
Le directeur technique de Congo Airways précise que les deux appareils ont été fabriqués en 2010 et sont en bon état.
«Comme vous avez pu l’entendre sur les réseaux sociaux, certaines personnes disent que les avions qu’on a achetés c’est de la mitraille, il y en a même qui ont dit que c’était des avions parqués dans le désert, mais qu’on a été récupéré, une série d’informations qui sont fausses», a-t-il dit.
Jean-Marie Lussamaki s'entretient avec Daniel Tambinzoni.
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