Les jeunes du continent africain souhaitent la création d’un fonds africain de la jeunesse. Les participants ont fait ce plaidoyer à l’issue des travaux de la commission de l’Union Africaine portant sur l’évaluation de la charte africaine de la jeunesse qui se sont déroulés du 21 au 25 mai à Banjoul, capitale gambienne, en présence des milliers de jeunes venus du continent dont une forte délégation de la RDC, principalement ceux de Beni et de la diaspora.
La présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), Francine Muyumba, a souligné la nécessité pour chaque pays, y compris la RDC, de travailler pour matérialiser la demande des jeunes en vue de promouvoir l’entreprenariat et lutter efficacement contre le chômage des jeunes, a fait savoir son attaché de presse, Alain Lino Mwamba présent à Banjul.
Concernant la RDC, Francine Muyumba a précisé que le dossier sur la création de fonds africain de la jeunesse est déjà au niveau du parlement pour ratification. Une trentaine de pays a déjà ratifié ce texte et une dizaine attend toujours, dont le Congo-Kinshasa, a ajouté la même source.
La jeunesse, précise Mme Francine Muyumba, qui compose 60% de la population africaine, soutiennent que les chefs d’Etat fassent le point par rapport aux engagements pris il y a dix ans à Banjul.
La Charte africaine de la jeunesse a été approuvée le 2 juillet 2006 par une réunion des chefs d’Etats et gouvernements de l’Union africaine à Banjul, Gambie. Elle est entrée en vigueur le 8 août 2009. C’est un document politique et juridique qui sert de cadre stratégique pour les Etats africains, leur donnant la direction à prendre pour la responsabilisation et le développement de la jeunesse aux niveaux continental, régional et national.