Un mois après l’investiture des gouverneurs de nouvelles provinces issues du démembrement de l’ex-Equateur, la Mongala, la Tshuapa et le Nord-Ubangi n'ont pas encore leurs équipes gouvernementales.
Les sociétés civiles de ces trois provinces ont, tour à tour, exprimé leurs inquiétudes, mercredi 11 mai, à Radio Okapi.
Les équipes gouvernementales de ces provinces se font encore attendre alors que leurs populations s’inquiètent de leur vécu quotidien mais également de l'absence de route.
A Lisala dans la Mongala, à Gbadolite dans le Nord-Ubangi tout comme à Boende dans la Tshuapa, les tractations se poursuivent pour la formation des gouvernements provinciaux, confient des sources concordantes.
De son côté, le président de la société civile de la Mongala, Mathieu Mole, a exprimé la satisfaction de la population de quelques défis relevés par la commissaire spéciale Marceline Mondjiba.
Il souhaite que le gouvernement provincial de Bienvenu Essimba se mette rapidement en place pour continuer avec cet élan.
Dans la Tshuapa et dans le Nord-Ubangi, les gouvernements ne sont pas encore constitués.
Les deux gouverneurs élus de la Majorité présidentielle se succèdent à eux-mêmes.
Un mois durant après l’investiture des gouverneurs de ces nouvelles provinces, dit Gérard Iloko de la Nouvelle société civile de la Tshuapa, l’attente est longue pour la population.
Les tractations pour satisfaire les forces politiques qui les ont élus tirent en longueur, déplore-t-il.
La population souhaite plutôt que les nouvelles autorités se mettent rapidement au travail pour trouver des solutions à leurs préoccupations, notamment le manque de routes, d’infrastructures et à la pauvreté.