Francky Miatwala parle de la campagne « finish the job » pour interdire les mines antipersonnel

Des enfants entrain de brandir une banderole lors de la journée internationale anti-mines à Bukavu, 04/2011. Photo Monusco

La RDC doit être déclarée « pays libre des mines antipersonnel » d’ici 2021. Le coordonnateur de la campagne congolaise pour interdire les mines (CCIM) Francky Miatwala l’a fait savoir au cours d’une interview accordée à Radio Okapi en marge de la commémoration de l’entrée en vigueur de la convention d’Ottawa sur la lutte contre les mines antipersonnel en 1999.

C’est pour atteindre cet objectif  que la campagne dénommée « finish the job » (finir le travail) a été lancée  par  la CCIM, une structure qui sert d’interface de la Campagne internationale pour interdire les mines antipersonnel.  A en croire son coordonnateur Francky  Miatwala,  cette campagne est menée pour interpeller les états membres de la convention d’Ottawa dont la RDC, qui l’a ratifiée en 2002, de mettre toutes les batteries en marche pour pouvoir terminer le travail dans le cadre de l’action contre les mines antipersonnel.

Selon Francky Miatwala, la RDC devrait en principe terminer la dépollution de toutes les zones contaminées depuis 2012. Mais le pays a demandé une extension de ce délai à cause notamment de l’immensité du pays et de l’insécurité qui régnait dans certaines zones en conflit au cours de cette période. Une extension à laquelle la Campagne internationale pour interdire les mines a consenti en lui en accordant une extension jusqu’en 2021.

Francky Miatwala s’entretient avec Jocelyne Musau Mponde.

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