Alors qu’il n’est pas encore mis en place, le comité préparatoire suscite déjà un débat au sein de la classe politique. Il devrait compter trente membres : douze de la majorité, douze de l’opposition et six de la société civile. A l’UDPS, parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, on exige les 12 places attribuées à l’opposition.
«Quand on parle de l’opposition dans ce dialogue, c’est l’UDPS qui va face à Monsieur Kabila avec ses gens. L’étape d’aujourd’hui, c’est la composition du comité préparatoire. Qu’on nous laisse faire ce quota-là de douze membres», déclare le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu.
Membre du G5, plateforme de l’opposition qui soutient le dialogue, Justin Bitakwira dénonce « l’égoïsme » de l’UDPS qu’il appelle à « l’humilité ».
La coordinatrice de la «Société civile dans toute sa diversité», Katy Kalanga estime, pour sa part, que la société civile devrait compter deux fois plus de représentants que l’opposition et la majorité.
Pour sa part, le Mouvement du 17 mai (M17) d’Augustin Kikukama, qui revendique n’être ni de la majorité ni de l’opposition, estime que ce courant doit aussi être pris en compte.
Quelle lecture faire de cette situation ?
Invités :
Bruno Mavungu, Secrétaire général de l’Udps.
Justin Bitakwira, Député national et chef de file de l’opposition citoyenne.
Joseph Kongolo, Analyste politique.
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