La nouvelle société civile invite la classe politique congolaise à s’engager dans le dialogue politique pour trouver un consensus sur l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Dans un communiqué conjoint rendu public lundi 11 avril à Kinshasa avec le Centre pour la gouvernance, cette plateforme qui regroupe plusieurs organisations invite le facilitateur du dialogue, Edem Kodjo, à s’en tenir à la résolution 2277 et à la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Pour le coordonnateur de la nouvelle Société civile, Jonas Tshombela, l’enjeu principal du dialogue est l’organisation « des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées ».
« Nous voulons que les acteurs politiques s’engagent réellement dans l’esprit du respect de la constitution pour qu’on en arrive à un consensus », explique-t-il, reconnaissant que le processus électoral « pose des problèmes ».
Jonas Tshombela estime pourtant que les élections peuvent encore être organisées dans les délais constitutionnels.
« Nous pensons que le calendrier [électoral] tel qu’il a été publié est encore valable. Donc, il y a moyen d’obtenir les élections dans le délai. Et c’est dans cette optique que nous avons accepté de nous engager dans les discussions », affirme-t-il.
Le calendrier électoral publié l’année passée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) prévoit l’élection présidentielle le 27 novembre 2016. Une dizaine de jours avant la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila. Le président de la Ceni, Corneille Nangaa, a récemment reconnu qu’il était difficile d'organiser les élections dans le délai, évoquant «des contraintes techniques.»