Le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa), Constant Omari Selemani, a déclaré samedi 2 avril « examiner le cas de Dieumerci Mbokani pour d’éventuelles sanctions».
L’attaquant congolais de Norwich, convoqué pour la double confrontation face à l’Angola dans le cadre des éliminatoires de la Can 2017, ne s’était pas présenté à cause de l’attentat qui a visé l’aéroport belge de Zaventem le 22 mars.
« C’est vrai, il y a eu des problèmes à l’aéroport, mais Bakambu était dans l’avion et devait atterrir à Bruxelles. Il a été dérouté à Charleroi. Et de Charleroi, il a tout fait pour venir ici [à Kinshasa, ndlr]… On a appelé [Mbokani, ndlr] et on lui a dit qu’on a pris toutes les dispositions pour qu’on le prenne. Il nous a tourné en rond», a expliqué Constant Omari.
Le président de la fédération a déploré le comportement de Mbokani, indiquant qu’en tant aîné, il a le devoir d’encadrer les plus jeunes au sein de la sélection.
« Est-ce vous pensez qu’on a encore besoin de sénateur en équipe nationale ? Je préfère perdre mais avec des jeunes disciplinés. C’est lui qui doit les encadrer en tant qu’ancien », a fait savoir Constant Omari.
Il a rejeté les explications fournies par le joueur à des confrères étrangers.
« Quel traumatisme, voudrait-il nous parler ? C’est faux. Nous, on examine son cas, mais l’entraîneur [Florent Ibenge] sait ce que nous pensons déjà de ça», a conclu le président de la fédération congolaise de football.
Dieumerci Mbokani était à l’aéroport de Zaventem le jour de l’attentat. Il devait y prendre un avion pour rejoindre la sélection congolaise à Kinshasa.
Pris dans l’évacuation suite aux explosions, l’ancien joueur du Standard et d’Anderlecht était « sous le choc mais indemne », selon un communiqué de son nouveau club, Norwich City.
Dans un entretien accordé quelques jours après au site Internet belge DH.be, il a déclaré : « C’est ma femme qui nous a sauvé la vie ».