Le gouverneur de l’Equateur, Tony Bolamba préconise le dialogue au niveau provincial et national pour l’émergence de sa province. Il l’a déclaré, mercredi 30 mars, au cours d’une conférence de presse, tenue à Mbandaka, chef-lieu de l’Equateur.
«En tant que gouverneur élu, je souhaiterais amener une grande délégation au dialogue, pour que nous puissions apporter notre voix et nos préoccupations pour le bien de la République», a déclaré Tony Bolamba.
Il a également annoncé de «grandes réformes sociales » et promis de consacrer la moitié de ses salaires mensuels à la motivation des enseignants.
Le nouveau gouverneur affirme accorder sa priorité au développement des secteurs de la communication, de la santé, de l’eau et de l’électricité.
Le même jour, André Boïka Monzoy, le candidat malheureux au scrutin du 26 mars, a félicité le gouverneur élu ; tout en fustigeant la cupidité et la trahison des députés de l’opposition qui, selon lui, vont tirer les conséquences de leur comportement.
Ce sénateur MLC a également dénoncé la prise en otage de grands électeurs par «des acteurs politiques sans légitimité» à l’assemblée provinciale de l’Equateur.
Ce comportement, d’après lui, est une honte pour la démocratie dans cette province. De ce fait, il préconise que les gouverneurs de province soient élus au suffrage universel direct ou alors désignés par le président de la République au sein du parti majoritaire.
De son côté, le candidat malheureux de la MP, Jean-Claude Baende a exprimé son intention d’introduire un recours en annulation du scrutin.