Depuis le début du mois de mars, entre 700 et 1000 nouveaux cas de paludisme sont enregistrés chaque semaine à Kitshanga, Kalembe et Kashuga dans la zone de santé de Mwesso, située à cheval entre les territoires de Masisi et Walikale.
Le médecin chef de Zone de santé, docteur Thierry Mukendi attribue ces cas de paludisme à l’augmentation du nombre d’étangs piscicoles mal aménagés et à la promiscuité causée par la présence des milliers de personnes déplacées dans cette zone.
Il s’inquiète des conséquences de la suspension depuis fin janvier du projet de soins gratuits octroyés par Médecins sans frontières (MSF) dans la zone de santé de Mwesso.