Plusieurs motos circulent à Kinshasa sans avoir une plaque d’immatriculation. Un reporter de Radio Okapi l’a constaté au terme d’une mini-enquête menée, samedi 20 février, à Kinshasa.
La plupart de ces engins, transportant deux ou trois personnes, roulent à vive allure, exposant ainsi les usagers de la route à de multiples accidents.
Faute de plaque d’immatriculation, il est difficile pour la police de poursuivre les conducteurs en cas de violation du code de la route.
Pourquoi ces motos roulent sans plaque, un taximan moto explique:
«Les motards sont l’objet de multiples tracasseries de la part des agents de l’ordre. Ils traquent même le motard qui a la plaque, le permis et la casque. C’est pourquoi, nous, nous avons décidé de conduire comme ça».
De leur côté, les usagers de la route estiment que cette situation est inacceptable.
«D’une manière générale, ces motocyclistes roulent à tombeau ouvert. C’est très grave s’ils n’ont pas de plaques d’immatriculation parce qu’il n’y a pas moyens de les identifier en cas de pépins», a souligné Fernand Nkoso, habitant la ville de Kinshasa.
Ce dernier invite l’autorité publique à prendre des précautions pour faire disparaitre ces motos non immatriculées de la circulation routière.
La circulation des motos est depuis à la base d’une controverse dans la capitale congolaise. Pour certains, les taxis-motos allègent les difficultés de déplacement dans la ville. Ils indiquent que ces engins facilitent la circulation mêmes dans les quartiers dépourvus de routes asphaltées.
D’autres Kinois ne jurent que sur l’interdiction des motos sur les routes de Kinshasa. Ils accusent cependant les motads d’enfreindre le code de la route.