Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu réagit après la promulgation, vendredi 19 février par le gouverneur de province, de l’édit portant protection des défenseurs des droits de l’homme et les journalistes pour la province du Sud-Kivu. Le président de la société, Descartes Mponge, estime que la promulgation de cet édit est le résultat du combat mené par toute la communauté locale pendant plusieurs années.
«Le Sud-Kivu est une province très particulière au niveau du bilan en terme d’assassinats des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme. Et la meilleure façon de rendre hommage à la cause pour laquelle Kabungulu, Serge Maheshe, Bruno Koko Chirambiza, Didace Namujimbo et tous les autres défenseurs des droits de l’homme et journalistes [sont morts], est effectivement de mettre à la disposition de la communauté du Sud-Kivu un texte juridique qui protège et qui puisse dire plus jamais question de les assassiner pour leur travail», a déclaré Descartes Mponge.
Pour cet édit constitue «un acte de bravoure et de courage, parce que quand l’initiative a commencé par les organisations de la société civile nombreuses étaient les autorités qui refusaient.»