Les légumes sont de moins en moins visibles sur les marchés de la ville de Kisangani (Tshopo). Selon les paysans, cette rareté est consécutive à la longue période de sécheresse que connaît la région depuis le mois de décembre dernier.
Les tables où sont vendues les légumes, souvent bien fournies, sont quasiment vides.
Les feuilles de manioc, d’amarante et les épinards ne sont visibles que sur quelque rares tables des marchés.
Cette pénurie occasionne une hausse des prix des légumes.
Une botte de feuille de manioc qui se négociait à 300 francs congolais (0,32 USD) se vend aujourd’hui à 1 000 FC (1,08 dollars américains). La botte d’amarante est passée de 500 à 1 200 voire 1 500 francs congolais (0,54 à 1,61 dollars américains).
Les autres légumes sont presque introuvables, rapportent des vendeuses.
L’ingénieur agronome Augustin Paluku, chef de travaux à l’Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, juge naturelle la période de sécheresse observée à la Tshopo.
Il plaide pour que les cultures soient irriguées pour réduire les conséquences de la sécheresse sur les cultures.