La Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT) a relancé ses activités et réhabilite ses infrastructures à Kinshasa et dans les provinces. Elle a payé une grande partie des arriérés des salaires de ses agents, qui, désormais les touchent régulièrement. Didier Musete, directeur général de la SCPT évoque les sources de ces financements, le chiffres d’affaires de l’entreprise et les objectifs pour l’année en cours.
Selon lui, les travaux se font sur des fonds issus de la société. « Il y a d’abord le secteur postal. Il s’agit donc des courriers et des colis dont nous avons, depuis trois mois, mis en application la loi de 2002 qui nous donne à la SCPT le monopole jusqu’à deux kilos. Nous avons aussi le service express mails services, qui est un service express des courriers. On a aussi les services financiers de la poste, qui vont être dynamisés dans les mois à venir que nous appelons postes finance », a déclaré le directeur général de la SCPT.
Selon lui, en 2015, les tendances montrent que le chiffre d’affaires est estimé entre 20 et 30 millions de dollars. Mais son premier objectif était autre en arrivant à la tête de cette entreprise publique. « Notre stratégie en arrivant à la tête de cette entreprise était double : premièrement, nous avons voulu relancer cette entreprise, rentabiliser l’entreprise en relançant les services, restructurer l’entreprise, avoir une nouvelle structure organique.»
Deuxièmement, viser un chiffre d’affaires qui devrait être triplé, pour contribuer au budget de l’état. Nous voulons passer de 30 millions à 85 millions de dollars en 2016 », s’est engagé Didier Musete.
Pour ce, il veut activer plusieurs leviers à sa disposition, notamment le développement de nouveaux produits comme les services financiers postaux, les courriers hybrides (courriers papiers, courriers électroniques), inaugurer la fibre optique Kinshasa- Kasumbalessa.
Didier Musete s’entretient avec Nadine Fula Nsimba.
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