Au cours de son discours prononcé lundi 25 janvier à Bruxelles à l’occasion de l’ouverture des journées de contact diplomatiques, le chef de la diplomatie belge Didier Reynders a invité le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila à assurer une transition démocratique et pacifique au sommet de l’état, au terme d’élections présidentielles.
Le deuxième mandat de l’actuel président congolais s’achève cette année. La constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.
Le ministre belge des Affaires étrangères estime que la RDC se trouve « à un moment clé de son histoire ».
« Le président Kabila a réussi au cours de cette dernière décennie à sortir son pays d’une terrible guerre civile, à le réunifier et le stabiliser, même si des groupes armés continuent à sévir à l’est. Aujourd’hui il a la possibilité de parachever cette œuvre en assurant pour la première fois dans l’histoire de son pays une transition démocratique et pacifique au sommet de l’état, au terme d’élections présidentielles. Le peuple congolais attend ce moment. La communauté internationale aussi », a déclaré Didier Reynders.
Le chef de la diplomatie belge a reconnu les difficultés liées à l’organisation des élections en RDC. Mais il a estimé que malgré ces difficultés, ces élections devraient se tenir dans « les délais impartis ».
« Certes, nous connaissons les défis logistiques de l'organisation d'élections dans ce grand pays. Mais quelles que soient les difficultés, il est impératif que ces élections aient lieu, conformément à la constitution et dans les délais impartis par celle-ci », a fait savoir Didier Reynders.
Le ministre belge a insisté sur la préparation des élections.
« Il est aujourd'hui urgent que les préparatifs des élections soient réellement lancés », a-t-il souligné.
Interrogé par Radio Okapi, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a déclaré qu’il n’avait aucun commentaire à faire au sujet de cette déclaration de Didier Reynders.