Le président et porte-parole de la Nouvelle classe politique et sociale/Opposition nationaliste, une plateforme de l’opposition favorable au dialogue politique, a plaidé mardi 19 janvier pour une transition et une convention constitutionnelle, si les élections ne sont pas organisées dans les délais constitutionnels.
Cette proposition est l’une des conclusions du conclave organisé par la Nouvelle classe politique et sociale/Opposition nationaliste du 7 au 11 janvier à Kinshasa.
« Le conclave a tiré comme conclusion qu’il faudrait éviter qu’on embrase le pays, parce qu’on voit la majorité et l’autre aile radicale de l’opposition se préparent aux affrontements », s’est justifié Mbikayi.
Il dit avoir proposé un schéma de sortie de crise qui permettrait de négocier une « transition consensuelle », « une espèce de cohabitation de compromis », car explique-t-il, après décembre 2016, « personne ne sera légitime ».
Steve Mbikayi ajoute que cette transition qui va durer le temps du processus électoral ne doit pas violer la constitution.
« Cette transition doit se faire sans énerver la constitution, sans la modifier et on devra recourir à ce que l’on appelle, la convention constitutionnelle qui est une pratique démocratique, même dans les pays de la vieille démocratie », argumente-t-il.
L’opposant affirme que ce plan permettrait à la RDC de mettre fin au blocage du processus électoral.
Les élections prévues dans le calendrier électoral publié l’année passée n’ont pas encore été organisées. La Ceni avait annoncé la publication d’un calendrier aménagé qui n’a toujours pas été publié.
Le mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila doit s’achever cette année. Un nouveau président doit être élu avant la fin de l’année.
