Les activités scolaires ont timidement repris lundi 18 janvier dans différentes écoles de Miriki et ses environs, dans le sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu). Selon la société civile qui l’information, deux des trois écoles primaires de Miriki ont ouvert leurs portes.
La troisième école située près du camp occupé par les déplacés venus d’Ikobo et Kisimba reste encore fermée. Les écoliers et enseignants exigeraient le démantèlement de ce camp avant de reprendre les cours, indique la même source.
La reprise des cours a aussi été effective à Luhofu ce lundi, ajoutent les mêmes sources.
Toutefois, à Miriki tout comme à Luhofu, la présence d’élèves et écoliers, reste encore faible par rapport aux effectifs habituels. Plusieurs écoliers et enseignants étant encore en déplacement, selon les sources de la société civile locale.
Le village de Miriki et ses environs ont été vidés de leurs habitants, suite aux massacres de 18 personnes, dans la nuit du 6 au 7 janvier et aux opérations de ratissage que les FARDC ont lancé depuis une semaine dans cette zone.
Depuis la semaine dernière, un mouvement de retour progressif des populations locales y est observé.
Les déplacés venus des groupements Ikobo et Kisimba et ceux du Sud des groupements Itala et Tama à cheval entre Walikale et Lubero regagnent progressivement leurs villages.
Ce retour est consécutif aux opérations menées par les FARDC qui ont chassé les Maï-Maï Lafontaine et les rebelles rwandais des FDLR de ces zones pendant les opérations de ratissage.
La société civile des groupements Tama et Itala, demande au gouvernement d’accompagner ces opérations de ratissage par des mesures de stabilisation pour éviter les actes de représailles des groupes armés contre les civils dans les zones libérées.