L’agriculture itinérante sur brulis, pratiquée par plusieurs agriculteurs en République démocratique du Congo (RDC) contribue à la dégradation des forêts.
D’après les experts, lorsque les forêts sont détruites avec du feu, l’environnement est dégradé et produit des émissions de gaz à effets de serre favorisant ainsi le changement climatique.
«Le paysan local qu’est-ce qu’il fait, il brule le foret et cela produit un flash de productivité à court terme, qui malheureusement appauvri le sol par la suite. Parfois pour cultiver 1 hectare, il brule 10 hectares. Il faut gérer ces gens-là, renforcer leur capacité et leur expliquer qu’il y a d’autres moyens de faire cette agriculture», estime Tosi Mpanu Mpanu, négociateur senior pour la RDC à la convention climat.
Les paysans qui recourent à l’agriculture itinérante sur brulis ont des périodes de jachères très courtes.
En conséquence, ils sont obligés d’abandonner leurs champs après deux ou trois récoltes pour trouver d’autres espaces en forêt à défricher, explique-t-il.
Tosi Mpanu Mpanu s’entretient avec Nounou Ngoy.