Kambove: 350 ménages des déplacés vivent dans des conditions difficiles

Les déplacés Pygmés dans le site Cotanga, territoire de Nyunzu, province du Katangaqui ont fui les dégâts consécutifs aux conflits avec les Bantous. Le 18 mai 2015

Trois cent cinquante  ménages, parmi eux  des déplacés,  vivent dans le site spontané de Ngoy Kitwa  dans  le territoire de Kambove vivent dans des  conditions difficiles, a indiqué mardi 29 décembre l’ONG Ligue des Femmes pour le développement communautaire (Lifedec) de la commune de Fungurume à 25 Km de ce site. Ces déplacés avaient fui les combats  et autres  exactions des Maï-Maï, notamment à Mitwaba depuis 2009. Le dernier groupe y vit depuis une année.
Les occupants de ce site consomment de l’eau stagnante des pluies, car la source  d’eau se trouve à 7 Km. Deux locaux, dont une église, servent d’école pour six  classes du primaire. Ces déplacés n’ont pas des  structure sanitaires.
Les services sanitaires ont enregistré des dizaines de cas de diarrhée, dont 3 décès, à la fin de la semaine du 21 au 26 décembre et plusieurs cas de malnutrition sévère chez des enfants.
Gislain Kahasa, conseiller administratif de l’ONG Lifedec lance un appel à l’aide :
« Il y a beaucoup des cas de malnutris que nous avons constatés sur place. Il y a aussi une épidémie de diarrhée et vomissement. Nous avons signalé [cela au] médecin chef de zone et [aux] autorités locales en vue d’une urgente intervention.»
Le médecin chef de zone de santé de Fungurume reconnait ces cas de diarrhée mais ne parle pas de cholera. Il promet d’y envoyer l’infirmier titulaire pour répertorier les malnutris sévères  pour assurer leur prise en charge.
Ces déplacés vivent dans des huttes en pailles qui sont éparpillées sur un rayon d’environ 5 km.
 
L’administrateur du territoire de Lubudi, qui gère Fungurume, parle d’un site qui regroupe des cultivateurs dont les déplacés, sans confirmer leur nombre.

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