L’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho)/ Nord Kivu indique, dans un communiqué publié mardi 8 décembre, avoir documenté plusieurs cas de violation des droits de l’homme dans le territoire de Beni au cours de janvier à décembre 2015. Elle fait état notamment de 350 personnes tuées à la machette et à l’arme à feu, 12 cas d’attaques de camps FARDC, 20 embuscades contre les civils sur les tronçons routiers Oïcha –Eringeti et Mbau –Kamango.
Plus de 100 personnes portées disparues, deux radios fermées et une autre incendiée au cours des attaques rebelles, selon l’Asadho.
Cette situation a occasionné le déplacement de plus de trente-cinq mille personnes, qui sont sans assistance humanitaire et la fermeture de 15 écoles ainsi que de 7 centres de santé, précise ce communiqué.
L’Asadho demande l’ouverture d’une enquête internationale pour connaître les vrais auteurs de ces actes.
Le communiqué de cette structure recommande au gouvernement congolais de mettre à la disposition des FARDC des moyens conséquents pour leur permettre de mettre fin à l’insécurité dans cette partie du Nord-Kivu. L’Asadho plaide aussi pour l’accélération de la demande d’extradition de Jamil Mukulu, chef des ADF et la relance des opérations Sokola I contre ces rebelles ougandais.