Bas-Uélé: 22 % d’élèves filles victimes de mariages précoces à Ango

Des élèves de 6ème primaire de Kinshasa le 08/06/2012, sur une des avenues de la commune de limete, après le Test national de fin d’études primaires (Tenafep). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Environ 22% d’élèves filles ont été victimes des mariages précoces, au cours de l’année scolaire 2014-2015, dans la cité d’Ango (Bas-Uélé).

L’ONG Internationale Intersos a livré ce chiffre au cours d’une table ronde, organisée samedi 5 décembre, dans la cité d'Ango avec les chefs d’établissements scolaires et la société civile locale.

La rencontre a été axée sur les stratégies pour réduire les cas de grossesses précoces chez les filles et s’inscrit dans le cadre des seize jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

D’après l’ONG Intersos, les causes de la déperdition scolaire dans cette région sont multiples notamment la pauvreté des parents.

Les participants à ce forum ont reconnu que de nombreux parents ne sont pas en mesure d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants.

Au-delà de ce constat malheureux, les chefs d’établissements scolaires et la société civile ont proposé l’instauration des visites médicales des filles à partir du 3e degré de l’école primaire.

Ceci, estiment-ils, pourrait dissuader les filles qui n’ont pas encore perdu leur virginité,  à se méconduire.

Les participants à la table ronde d’Ango ont également proposé la création des écoles spécifiquement pour les filles-mères.

Pour rappel, l’ONG Intersos travaille en partenariat avec le HCR.

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