Au Sud-Kivu, des activistes encouragent les participants à la Conférence sur le climat (COP 21) qui s’ouvre lundi 30 novembre à Paris (France), de signer un accord ambitieux et équitable pour sauver la planète contre le réchauffement climatique.
Ils se réunissent depuis samedi dernier à l’initiative du Centre des recherches en sciences naturelle (CRSN) de Lwiro, situé à une vingtaine de km de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.
Ces activistes évaluent également la vulnérabilité du Sud-Kivu au changement climatique et inventorient les connaissances scientifiques disponibles en RDC.
A l’ouverture de ce forum, les participants ont été sensibilisés sur les conséquences du changement climatique avec notamment des dégâts des pluies torrentielles.
A l’occasion, le CRSN a distribué des plantules et des arrosoirs aux élèves du primaires et secondaires pour qu’ils participent à la politique de reboisement.
C’est une action pour susciter les gens à changer des comportements et à mener des actions citoyennes pour protéger la planète, la RDC et la province du sud Kivu, a indiqué l'organisateur de ce forum.
Une journée portes-ouvertes, un concert public et un match de football sont prévus dimanche 29 novembre à Lwiro pour soutenir la conférence de Paris.
Les négociateurs de 195 pays se retrouvent dès dimanche après-midi et jusqu'au 11 décembre au Bourget, près de Paris, pour négocier un projet d'accord universel visant à limiter le réchauffement planétaire à +2° par rapport aux niveaux préindustriels.
Les principaux cultes, à travers leurs communautés et leurs associations, ont multiplié les appels à la mobilisation ces dernières années pour la "sauvegarde de la création" menacée par le changement climatique.
Jeudi 26 novembre, le pape François mettait en garde contre les conséquences "catastrophiques" d'un échec de la COP21.