Le ministre congolais des Infrastructures et Travaux publics, Fridolin Kasweshi, estime qu’il faut créer des activités susceptibles de rentabiliser les infrastructures de transport pour assurer leur pérennité.
Il a reconnu que la RDC qui possède un important réseau routier d’au moins 150 000 km est confrontée à de nombreux besoins pour maintenir ce réseau en bon état.
Fridolin Kasweshi l’a fait savoir lors de la 14e assemblée générale des Fonds d’entretien routier d’Afrique ouverte lundi 23 novembre à Kinshasa.
« Il ne suffit pas de construire des routes, il faut également garantir leur pérennisation. Et pour garantir leur pérennisation, il faut qu’il y ait une rentabilité sur ces routes. Il faut qu’il y ait de l’activité », a déclaré le ministre congolais, sans expliquer davantage les mécanismes devant assurer la rentabilité de ces routes.
Fridolin Kasweshi a notamment estimé que la route Kinshasa-Kikwit était moins rentable que d’autres routes d’importance comparable comme Kinshasa-Matadi, Lubumbashi-Kasumbalesa et Likasi-Kolwezi.
Deux postes de péages sont pourtant placés sur chacun de ces axes routiers.
La 14e assemblée générale des Fonds d’entretien routier d’Afrique a pour objectif de trouver des stratégies pour faire face aux besoins d’entretien des routes sur le continent.