Une soixantaine de ministres se réunissent à Paris depuis le dimanche 8 novembre pour une "pré-COP21" en vue d'accélérer les négociations sur le climat, trois semaines avant le rendez-vous mondial, auquel assisteront une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement. Une délégation de la République démocratique du Congo assiste à cette réunion, sous la conduite du ministre de l’Environnement et Développent durable, Robert Bokpole.
La RDC- qui possède le deuxième massif forestier du monde- doit jouer un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. La République démocratique du Congo doit jouer un rôle majeur dans l’atténuation des effets néfastes du réchauffement de la planète, selon les autorités congolaises, qui appellent la communauté internationale à accompagner la RDC dans cet effort.
Durant trois jours, les ministres de l'Environnement et de l'Énergie, représentant l'ensemble des groupes de pays participant aux négociations, vont s'efforcer de réduire leurs divergences encore nombreuses.
Selon les sources bien informées sur ce dossier, ces divergences persistent sur:
- l'aide financière des pays du Nord à ceux du Sud pour financer leurs politiques climatiques
- les objectifs à long terme
- la répartition de l'effort contre le réchauffement entre pays industrialisés, émergents et pauvres
- la révision à la hausse des engagements pris par les Etats pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Cette réunion, la troisième du genre, n’a pas pour but de "renégocier le texte" issu de la dernière session de négociations à Bonn, en octobre, mais de "faciliter l'accord final" attendu à Paris en travaillant à des formules de compromis, a souligné vendredi Laurent Fabius, le futur président de la COP21.
Pour éviter un échec, comme à la conférence de Copenhague en 2009, il a aussi été décidé de faire venir les chefs d'État et de gouvernement dès le premier jour de la conférence.
Plus de cents chefs d’Etat ont déjà accepté d’assister et vont intervenir à la COP21. Il s’agit notamment de présidents des Etats-Unis, de la Russie, de la France et de plusieurs autres chefs d’Etat africains ainsi que du Premier ministre de l'Inde et du secrétaire général des Nations unies, a indiqué le futur président de la COP21 le week-end dernier.