Le projet de budget 2016 est chiffré à environ 9,1 milliards de dollars américains. Sur les différentes lignes des crédits alloués aux institutions du pays, la plus grosse part revient aux services généraux de l’administration publique, soit 39,72% du total.
Les services généraux des administrations publiques se constituent notamment de la Présidence de la République, du gouvernement, du parlement, des institutions financières ainsi que les services chargés des élections et des opérations concernant la dette publique.
Viennent ensuite les affaires économiques (avec 18,55%), qui concernent notamment, l’emploi, l’agriculture, les transports, l’électricité, la construction des bâtiments et les travaux publics.
Dans cette répartition, le secteur de l’enseignement vient en 3e position avec 15,29%. Il s’agit de l’enseignement pré-primaire, l’enseignement primaire, secondaire, technique et professionnel, l’enseignement supérieur général et technique.
Le budget 2016 prévoit même des rubriques pour la cantine, le transport scolaire, l’infirmerie et le pensionnat par exemple.
La part de la santé s’élève à 9,01%. Ces crédits concernent les produits pharmaceutiques, les matériels médicaux, les hôpitaux généraux, les maternités et dispensaires et la lutte contre les épidémies, etc.
Au bas de l’échelle dans le projet de budget 2016, on retrouve la protection sociale. C’est-à-dire la famille et l’enfant, le logement et les conditions de logement, la lutte contre le chômage et la protection sociale de vieillesse, avec 1,02%.
La religion, la culture, le sport et loisir comptent 1,01 % et la protection de l’environnement, 0,26%.
Ce texte est en examen au niveau de la commission Economique et financière de l’Assemblée nationale, après avoir été déclaré recevable lors de la plénière du mercredi 28 octobre.