Le président de l’Association de propriétaires des véhicules affectés au transport en commun au Congo (APVECO), Moïse Kabeya, a fait jeudi 1er octobre le bilan du projet « Esprit de vie » lancé par le gouvernement congolais il y a une année. Dans une interview accordée jeudi 1er octobre à Radio Okapi, il juge ce bilan «positif».
«Pour nous, le bilan est positif parce que toutes les étapes que nous avons franchies, nous avions trouvé qu’il y une nette satisfaction et dans le chef des usagers de la route et dans le chef des acquéreurs» a estimé Moïse Kabeya.
Interrogé sur les remboursements de 1200USD que chaque bénéficiaire du projet doit au gouvernement chaque mois, le président de l’APVECO a indiqué que tous les acquéreurs s’acquittaient de cette obligation «comme il se doit».
Moïse Kabeya a par ailleurs invité le Gouvernement à ajouter d’autres bus sur les 250 déjà opérationnels, afin de permettre à ces acquéreurs d’opérer en provinces.
Une l’évaluation de ce partenariat public-privé avait été effectuée six mois après la mise en circulation des bus dits «esprits de vie». A cette occasion, le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba avait affirmé samedi 21 mars dernier que l’Etat congolais avait déjà recouvré 2,5 millions de dollars. Ce fonds, selon lui, devrait permettre de commander soixante nouveaux bus.
En septembre 2014, le gouvernement avait accordé les tout premiers bus Hyundai à crédit aux privés pour résoudre de façon progressive la question de la mobilité urbaine à Kinshasa. Les acquéreurs avaient versé à l’acquisition 15% des 57 000 dollars américains qu’ils devront payer mensuellement sur une période de quatre ans.