Les infirmiers de la zone de santé de Mufunga Sampwe, territoire de Mitwaba, observent un service minimum dans les cinq centres de santé et l’hôpital général de référence de Mitwaba depuis jeudi 10 septembre. Ils réclament la libération de leur collègue en garde à vue au parquet secondaire de Mitwaba. La police l’accuse d’homicide involontaire d’un policier qu’il soignait.
Le magistrat instructeur du dossier affirme que l’incriminé est poursuivi pour « avoir causé la mort d’un policier malade en lui injectant un produit qui a précipité son décès ».
Pour ses collègues, ces accusations sont infondées car l’interpellé est, selon eux, compétent. Ils qualifient donc d’«arbitraire» son arrestation et conditionnent la reprise normale du travail par sa libération.
Leur mouvement est soutenu par certains médecins qui affirment être prêts à témoigner en faveur de l’infirmier arrêté.
Le médecin chef de zone de santé de Mufunga Sampwe affirme pour sa part que pour l’instant ce mouvement n’entrave pas la prise en charge des malades dans les hôpitaux.