Foot-RDC: un séminaire pour endiguer la violence dans les stades

La police tente de ramener le calme après les heurts occasionnés par les supporters du DCMP lors du match face à Bazano le 11 mars 2015 au stade Tata Raphaël

Une cinquantaine d’acteurs du monde sportif réfléchissent sur les pistes pour éradiquer les violences dans les stades congolais dans un séminaire ouvert à Kinshasa. Organisé par la Fédération congolaise de football association (Fecofa), cette rencontre destiné aux dirigeants des clubs, encadreurs sportifs, policiers et militaires vise à ce que «plus aucune vie ne [soit] mise en danger par le football».

Le général Célestin Kanyama, le chef de la police dans la ville de Kinshasa qui intervenait sur le thème «Sécurité avant, pendant et après le match» a indiquéqu’avant chaque match, il est impérieux de rassembler plusieurs données dont « la date et l’heure de la rencontre, qui peuvent parfois coïncidées avec d’autres évènements pouvant influencer l’esprit des supporters». Pendant le déroulement du match ou après le match, le maintien de l’ordre public relève du devoir de la police, a-t-il précisé.

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Le président de la Fecofa, Constant Omari, a déploré le fait qu’en RD Congo il n’y a aucun stade qui réponde aux normes internationales, excepté celui de Mazembe, un stade privé de 22.000 places. Le gouvernement s’attèle actuellement à construire des stades municipaux en lieu et place des stades nationaux, a-t-il regretté.

L’entraineur des Léopards, Florent Ibenge, a déploré le fait que certains entraineurs par leurs attitudes arrivent à soulever les joueurs et parfois le public lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec l’attitude des arbitres. Mais les mêmes entraîneurs ne se battent jamais entre eux, a-t-il fait remarquer.
La journée de mardi sera consacrée aux travaux en atelier et à la rédaction de l’acte d’engagement qui sera mis en application dès la saison prochaine qui débute à lami-août.