Robert Kidiaba : «J'arrête avec l'équipe nationale»

L’international Robert Kidiaba, gardien du TP Mazembe . Radio Okapi/ © Don John Bompengo

Héros de l’équipe nationale de la RDC qui a remporté samedi 7 février, la 3è place de la Can 2015 (4-2 t.à.b) face au pays hôte, la Guinée Equatoriale, en arrêtant un tir, Robert Kidiaba, 39 ans, met un terme à sa carrière internationale.

«Je suis vraiment très content. Et puis c’est le dernier match que je viens de disputer avec mon équipe nationale. Je ne sais pas manifester. Je vais aller manifester ça au Congo. J’étais vraiment déterminé pour ce match. J’avais reçu beaucoup d’appels. Ils m’ont dit : ”Il faut que tu joues le match que tu n’as jamais joué. ”Je me suis donné durant tout le match pour qu’on arrache même les tirs au but. Dieu merci, on a remporté la troisième place. J’arrête avec l’équipe nationale. Si je dois intervenir, je vais intervenir», a déclaré en fin de partie le désormais ex-gardien des Léopards.

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Robert Kidiaba peut se retirer heureux d’avoir aidé son équipe à remonter sur le podium 17 après que la RDC a remporté la même médaille de bronze face, cette fois-là aussi, au pays organisateur, le Burkina Faso. Et aux tirs aux buts. C’est déjà Kidiaba, l’homme à la danse « tape-cul » au sol qui permettait aux Léopards évoluant sur le continent de gagner, en 2009, la toute première édition du Championnat d’Afrique des Nations.

L’emblématique gardien du TP Mazembe continuera tout de même à offrir ses services à ce club qu’il a aidé à remporter deux Champions League africaine et une médaille d’argent au mondial des clubs en 2010.

Florent Ibenge 

« On a bien vécu. C’était un groupe sain. C’est ce qui nous a permis de faire ce résultat. Un groupe qui n’était pas difficile à vivre. On a fait des résultats jusqu’à arriver là. C’est un groupe prometteur. On a un projet pour gagner en 2017 ou 2019. Fatalement on a des gens qui arrêtent, et des nouveaux qui vont arriver. C’est ça la dynamique d’un groupe. On va regarder tranquillement pour pouvoir avancer avec la base de ce groupe. »

« A tous les anciens de 1998, notamment à Roger Itoto qui m’avait dit en arrivant : ”Grand-frère vas-y. Je sais que si vous passez le premier tour, vous irez très loin. On aura du mal à vous arrêter.” On a égalé Roger Itoto. On revient avec la même médaille. »

« Ce n’était pas le plus beau match qu’on ait pu faire. Mentalement que ce soit nous ou l’équipe de Guinée, on était déçu de ne pas atteindre la finale. Quand c’est comme ça, en général ça ne donne pas un grand match. C’était un peu le cas. On voulait mettre du rythme parce qu’on savait qu’ils avaient eu une journée de moins de récupération. Mais on n’a pas su le faire. Ça a donné ce match un peu difficile à suivre du banc de touche. »

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