Foot-RDC: Lelo Mbele en discussion avec l’As Vclub pour un contrat de 3 mois

Blaise Lelo Mbele a repris des entrainements à l’As V.Club

L’attaquant congolais, Blaise Lelo Mbele a repris les entraînements avec l’As Vclub avec lequel il serait en discussion pour signer un contrat de trois mois. Il est revenu en RDC depuis six mois suite à une blessure au nivequ de genou. Dans une interview accordée à Radio Okapi, vendredi 11 mai, il raconte ses récentes expériences en Lybie, au Koweït et en Malaisie.

Avez-vous signé un contrat avec l’As Vclub ?

Non. Nous sommes encore en discussion. Je compte leur proposer mes services pour les trois prochains mois en entendant que la période de transfert commence. Pour me maintenir en forme, je m’entraîne avec l’équipe. J’ai même livré un mach amical contre l’As Dragons le 9 mai que nous avons gagné par deux buts à zéro.

Ces deux dernières années ont été plutôt tumultueuses pour vous…

J’étais sous contrat avec un club libyen, Al Nasr Benghazi lorsque la guerre a éclaté en février 2011. Nous nous sommes mis d’accords pour résilier notre contrat. Je suis rentré en RDC où j’ai connu une déchirure au niveau du genou gauche. Ce qui m’a pris presqu’une année de rééducation.

Après, j’ai signé un contrat avec un club du Koweït, puis avec un club  de Malaisie, Selangor FA. Mais je n’étais pas en forme. J’ai donc décidé de rentrer au pays.

Pensez-vous être encore capable de rejouer dans l’équipe nationale?

J’ai toujours été disposé à apporter ma petite contribution dans la sélection nationale. Mais, je n’ai pas encore atteint le haut niveau, malgré mes récentes prestations. Dès que ce sera fait, je répondrai présent aux convocations du sélectionneur.
Comment jugez-vous le niveau du football national ?

Il y a eu des changements par rapport à l’époque où je jouais ici. Par exemple, Vclub et Mazembe, pour ne citer qu’eux, regorgent des joueurs salariés, qui ont des contrats. Ce n’était pas le cas auparavant.

Mais je pense que beaucoup de chose peuvent encore être faites. Le pays regorge beaucoup de talents qu’il faut mettre à la disposition de l’équipe nationale.

Il nous faut également créer des centres de formations tels qu’au Cameroun où j’ai été formé. Si les Ivoiriens, les Camerounais, les Sénégalais et les autres Africains se retrouvent dans les meilleurs clubs en Europe, c’est parce qu’ils ont ces centres de formation et des bons managers.

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