Quatre cents déplacés installés à Opala et dans les villages environnant vivent sans assistance depuis le mois de septembre dernier. Ces personnes ont fui les exactions du braconnier Thom’s dans la localité d’Obienge. L’administrateur du territoire qui les accueille, Jean-Paul Kizo a affirmé manquer de moyen de les venir en aide. Le chef de bureau d’Ocha à Kisangani, Pierre José Bonyoma a annoncé qu’il était possible de les soutenir.
Ces déplacés ont parcourus 400 km pour arriver à Opala où ils sont hebergés par des familles d’accueil. Leurs enfants ne sont pas scolarisés.
« Il n ya aucune disposition particulière. Faute de moyens, Nous n’avons rien à leur donner, ni pour la nourriture, ni pour les soins de santé » a affirmé l’administrateur du territoire.
Après la mission conjointe Monusco et la communauté humanitaire à Kisangani conduite par Ocha du 16 au 19 décembre pour évaluer les besoins pour une éventuelle intervention, le chef de bureau d’Ocha à Kisangani s’est montrée optimiste quant à l’arrivée d’une éventuelle aide dans la cité :
« Nous sommes accompagnés de l’Unicef ainsi que Caritas développement. Caritas Allemagne a pris des options pour essayer de résoudre cette crise », a déclaré Pierre José Bonyoma.