Les sages-femmes de la RDC réclament la reconnaissance de leur profession. Au cours du colloque francophone international des sages-femmes ouvert dimanche 5 mai à Kinshasa, les accoucheurs et accoucheuses ont déploré le fait que leur métier ne soit pas suffisamment valorisé en RDC, ce pays qui détient pourtant le record du taux de mortalité maternelle néonatale le plus élevé de l’espace francophone.
Pour la 2e vice-présidente de l’Union nationale des accoucheurs et accoucheuses de la RDC, Marie Rose Bodisa, la profession de sage-femme est méconnue même de l’autorité publique, et souvent confondue à celle des infirmiers.
Forte de 40 ans de service comme accoucheuse, Marie Rose Bodisa, affirme ne pas pouvoir vivre décemment de sa profession. Elle invite les autorités à prendre les sages-femmes en considération en les payants «conséquemment, selon le travail qu’elles fournissent».