Des experts, les membres de la société civile et les représentants de certains services étatiques ont appelé, vendredi 25 janvier à Lubumbashi, à la protection de l’écosystème du Katanga à partir de la forêt claire de Miombo. Ils ont lancé leur appel au cours d’un colloque qu’a organisé la Faculté de Sciences agronomiques de l’Université de Lubumbashi (Unilu) sur la protection de cette forêt.
Ces assises ont planché notamment sur plusieurs questions dont:
- la caractérisation de l’écosystème de la forêt claire de Miombo
- la mise en évidence de la valeur écologique et socio- économique de cette forêt.
Les différentes communications faites à l’ouverture des travaux ont démontré le niveau de dégradation avancée de la forêt claire de Miombo. Dans la salle, les différents intervenants ont soutenu le fait que la déforestation serait la principale cause de destruction de l’écosystème de la forêt de Miombo.
Dans ce colloque, les participants soutenu que la présence des arbres est indispensable pour la protection des espèces végétales et animales qui composent l’écosystème du Katanga.
Professeur Mujnya Bazirake, un des intervenants à ce forum, est revenu sur l’impact de l’écosystème au Katanga:
«D’abord, le Miombo nous nourrit. Nous y tirons des champignons, nous y tirons des termites. Cette forêt adoucit notre climat et nous la préservons. N’oubliez pas que ces forêts sont des réserves secondaires d’eau. Donc, cette forêt a beaucoup de choses à apporter dans notre vie quotidienne. Nous avons intérêt à la protéger. Sa disparation c’est aussil a nôtre.»
De son côté, l’ICCN a proposé le maintien régulier des patrouilles de gardes dans la forêt et la sensibilisation des populations habitant aux environs des parcs nationaux de Upemba et Kundelungu pour conserver la forêt de Miombo.
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