Kinshasa: les boissons sucrées et gazeuses de plus en plus rares

Les boissons sucrées et gazeuses se font rares à Kinshasa. Il n’est plus possible de trouver dans tous les points de distribution les produits tels que le Fanta, le Vital’O, Maltina, Sprite, Djino et Tonic. Cette situation s’observe depuis le début de cette année, déclarent les propriétaires de quelques dépôts de boisson interrogés par Radio Okapi.

Charles, patron d’un dépôt situé dans la commune de Kinshasa  indique que cela fait plus de trois mois qu’il n’est pas suffisamment approvisionné en boissons sucrées et gazeuses:

«Les clients font leurs demandes mais on n’est pas en mesure de leur servir parce que ces boissons sucrées se font déjà rares au niveau de l’usine. Et ça fait déjà trois semaines que le Fanta, le Sprite, le Maltina et le Tonic se font rares à l’exception du Coca-Cola ici».

Cette rareté concerne les produits de deux brasseurs de Kinshasa.

«Le stock de Top Tropical est épuisé aujourd’hui tandis que celui de Djino est puisé depuis hier. Les boissons sucrées sont devenues rares et tout revendeur en détail les cherche même celles en plastique ne sont pas visibles. A l’usine on ne fait que nous promettre l’arrivée de nouveaux stocks», a indiqué Marthe, responsable d’un dépôt de la Bracongo.

Les brasseries sont débordées par la forte demande constatée depuis le début de l’année. A la Bralima, par exemple, plus de quarante millions de dollars américains ont été investis pour augmenter la production de près de 30% d’ici le mois de juillet prochain.

«Nous avons les mêmes capacités d’offre que l’année passée mais la demande de cette année est plus que celle de l’année passée. On n’est plus en mesure de satisfaire tout le monde avec les bouteilles retournables. On est en train de construire une nouvelle ligne qui sera opérationnelle en juillet prochain pour être en mesure de satisfaire toute la demande», a indiqué l’administrateur directeur général de la Bralima, Hans Van Mameren.

Il craint que la situation s’empire davantage si la croissance de la demande constatée depuis le début de l’année persistait.

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