L’Association des chauffeurs du Congo (ACCo) initie depuis le mardi 20 mars plus de 80 de ses membres, conducteurs des véhicules de transport en commun, à l’éducation civique et au respect du code de la route.
Le président de l’ACCo, M. Nzuzi explique que cette formation vise à prévenir plusieurs cas d’accidents de circulation occasionnés par ces conducteurs, surtout ceux des bus Mercedes 207 surnommés à Kinshasa « esprit de mort ».
« Nous avons voulu, par ce séminaire, parler [aux conducteurs] des notions élémentaires de droit pénal, du code de la route, et pourquoi pas de santé communautaire », a déclaré le président de l’ACCo.
Pour lui, les conducteurs doivent apprendre que les gens à bord de leurs véhicules ont droit à leur respect « parce que ce sont des responsables » et que le contrat qui les unit avec ces gens « doit être rempli conformément à ce que [les conducteurs] font comme travail».
M. Nzuzi reconnaît que « bon nombre de conducteurs ne sont pas passés par l’école ». D’où la nécessité de leur inculquer des « notions de code de la route ».
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