Les conditions s’améliorent de plus en plus à la prison centrale de Mbuji-Mayi. Sur les 540 détenus qu’elle compte, seuls une quarantaine présentent de faibles signes de malnutrition, selon la direction de cette institution carcérale. Il s’agit d’une nette amélioration comparativement aux années précédentes où plus de 80% de détenus étaient malnutris, ajoute-t-elle, à radiookapi.net
En entrant à la prison centrale de Mbuji-Mayi, presque tous les détenus ont bonne mine. Les agitations que l’on constatait longtemps pour raison de famine ne sont plus perceptibles. Les détenus reconnaissent à ce jour qu’ils mangent de loin mieux qu’avant. Cette amélioration des conditions est liée aux interventions ponctuelles des partenaires de bonne volonté, dont le Comité international de la Croix rouge (CICR). Depuis le 22 avril, ce dernier apporte non seulement la ration alimentaire ; mais aussi des produits pharmaceutiques. Les détenus ont droit à une double ration par jour.
Ce qui a sensiblement diminué le taux de mortalité due souvent à la sous-alimentation, à en croire les chiffres fournis par la direction de cette maison carcérale. Comparativement à l’année 2008 et au premier trimestre 2009, où la prison a enregistré près de 19 morts par mois. Depuis avril dernier, le nombre de morts est en baisse, soit une moyenne de 3 morts par mois. Le directeur de la prison, Mpoyi Ndjibu, ajoute qu’il faudrait également associer à ces efforts du CICR, l’appui de gouvernements central et provincial pour l’amélioration des conditions de vie et de travail dans cette maison carcérale.
Cependant, outre le problème de surpopulation que connaît cette prison, quelques points restent à résoudre. C’est notamment l’assainissement des toilettes, la finalisation des travaux de réfection entamés récemment et l’achat des mousses.