La Commission épiscopale nationale du Congo, Cenco, a réagi lundi suite à la démission de 17 religieux du diocèse de Manono dans la province de Katanga. La Cenco demande aux abbés démissionnaires de respecter le droit canonique qui régit l’Eglise catholique. Ce conseil précise que la grève ou la démission en masse n’est pas la voie autorisée par le droit Canon, rapporte radiookapi.net
L’abbé Donatien Shole , Secrétaire adjoint de la Cenco indique : «. Comme prêtres, ils ont appris le droit canon. Ils savent comment procéder légalement pour se plaindre ou pour revendiquer. Ce n’est pas la grève qui est recommandé dans le droit canon. Ce n’est pas la démission en masse qui est recommandée dans l’Eglise. Franchement, je dois vous dire que je ne crois même pas à la véracité de cette situation par ce que ce n’est pas n’importe qui, qui est nommé Evêque. Je connais bien l’Evêque de Manono, je ne le vois pas être capable de ce genre de choses. Aussi il ne faudra pas faire attention aux bavardages car comme on dit qui veut noyer son chien l’accuse de rage . »rnL’Abbé Léon Ngoy de la paroisse de Malemba Nkulu quant à lui, indique que les abbés dissidents sont pris en charge par certains chrétiens. Ils procèdent à des cotisations pour les nourrir. Dans plusieurs paroisses de Manono, certains chrétiens ont aussi déserté l’Eglise pour se rallier aux sept prêtres.
Pour rappel, c’est depuis mi-septembre que 17 diocésains catholiques du diocèse de Manono dans la province de Katanga ont démissionné. L’annonce a été faite à Radio Okapi dimanche par l’un d’eux. Ces prêtres reprochent à leur évêque d’afficher un comportement qui ne cadre pas avec la foi catholique. D’après eux, toutes les délégations parties à Manono n’ont pas résolu le problème. Monseigneur Vincent de Paul Kwanga a dit ne pas être prêt à réagir pour l’instant par rapport à ces allégations, en attendant la réaction du saint siège.