Les magistrats révoqués crient à la politique de deux poids, deux mesures

prestation serment hauts magistrats

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Les magistrats révoqués sont désormais organisés en collectif pour demander que la procédure en matière de révocation soit respectée. Pour défendre leurs droits, ils sont prêts à porter l’affaire en justice au cas où le recours qu ils comptent introduire n’est pas pris en considération. Au-delà de cet aspect juridique, certains d’entre eux dénoncent ce qu ils appellent la politique de deux poids deux mesures, rapporte radiookapi.net

Ces magistrats ont été relevés de leurs fonctions sur base d’allégations de corruption, des soupçons du même genre pèsent sur des membres de l’Exécutif et du Législatif, disent-ils. Là, aucune sanction n a été administrée.
Tenez. Au mois de décembre dernier, le parlement est secoué par une affaire de versement des pots de vins, qui auraient été donnés à des députés, de la majorité tout comme de l’opposition. La Direction générale des impôts, DGI, leur aurait attribué 1000 dollars à chacun, afin qu ils minorent ses recettes. Les sommes soustraites devaient se partager entre politiques et fonctionnaires de l’Etat.
Ce n’était pas le premier soupçon de corruption. A chaque interpellation d’un membre du gouvernement ou lors des votes importants, des accusations de corruption sont rapportées.
Un membre du gouvernement accusé de faux et d usage de faux, s’en est sorti juste avec quelques chahuts des députés de l’opposition.
Selon des membres de la Fédération des entreprises du Congo, FEC, le climat des affaires est malsain, du fait que certains ministres exigent de grosses commissions avant de signer n’importe quelle autorisation.
Le rôle de petit poucet que joue l’appareil judiciaire congolais, est souligné par des ONG locales et internationales. Ces organisations, estiment que le judiciaire est voulu faible par l’Exécutif et le Législatif. Ces 2 pouvoirs craignent qu’un appareil judiciaire affranchi, pourrait très bien secouer le cocotier.