Trente pour cent d’enfants soignés dans les centres hospitaliers de Bolomba souffrent de malnutrition, selon les services sanitaires de ce territoire de la province de l’Equateur. Selon eux, c’est notamment suite à une mauvaise alimentation basée essentiellement sur le manioc.
L’Inspecteur de l’agriculture et administrateur de ce territoire, Camille Kashafali, affirme que la production agricole est devenue insignifiante à cause du manque d’outils aratoires et de semences.
«Nous n’avons pas d’outils aratoires parce qu’il y a eu la guerre et on a pillé. Même les bureaux dans lesquels nous travaillons, l’état dans lequel ils se trouvent nécessite un appui indispensable pour relancer l’économie et nous permettre de lutter contre cette malnutrition accrue», a-t-il expliqué.
De son côté, le médecin chef de zone de santé intérimaire de Bolomba, Pius Mowangi, plaide pour l’intervention de nouveaux partenaires pour aider à prendre correctement en charge les enfants malades et sensibiliser les parents à prévenir la maladie.
Cette prise en charge est devenue difficile, selon lui, depuis le désengagement des ONG qui prenaient en charge des enfants malnutris de ce territoire.