L’administrateur de territoire assistant de Yakoma déplore la présence des engins explosifs non explosés découverts dans plusieurs localités de sa juridiction. Il n’y a pas moyen, selon lui, pour les paysans de cultiver en cette saison agricole. D’autres engins explosifs sont aussi signalés à Gbadolite et dans deux localités environnantes, indique l’ONG Humanitas chargée de la sensibilisation contre ces engins, rapporte radiookapi.net
Des engins explosifs, notamment des obus, des grenades et des roquettes, abandonnés par les combattants pendant la guerre, viennent d’être découverts par la population de Yakoma, selon l’administrateur assistant de ce territoire, Fabien Nyingba. Ils ont été découverts dans beaucoup de localités, après la sensibilisation faite, il y a quelques mois, par l’ONG Humanitas basée à Gbadolite sur les dangers que présentent ces engins.
La population, prise de peur, ne sait plus défricher ses champs. Elle a saisi l’autorité locale de cette situation. Fabien Nyingba a lancé un appel à l’ONG Humanitas, partenaire de MAG (Mine Advisory Group) qui s’occupe du déminage et de la destruction de ces engins. Aucune réaction n’a été enregistrée jusqu’à présent ! Cependant, pour Jean-Pierre Masikini, coordonnateur de Humanitas à Gbadolite, la destruction de ces engins ne dépend pas seulement d’eux, mais aussi de leur partenaire MAG. Il faut d’abord planifier cette activité dans un projet et obtenir un financement avant de procéder à l’opération.
M. Masikini ajoute, par ailleurs, que son ONG a reçu d’autres informations signalant la présence d’autres engins explosifs à Mbindi, à 30 kilomètres de Gbadolite dans le territoire de Bosobolo, à Pambwa, à 17 kilomètres de Gbadolite et dans la ville même de Gbadolite.