Masisi : Alain Leroy dénonce le massacre de 62 civils à Lukweti

Alain Le Roy, SG adjoint de l'Onu au Maintien de la paix

Alain Le Roy, SG adjoint de l'Onu au Maintien de la paix

Au moins 62 personnes civiles, dont un nombre important de femmes et d’enfants, ont été massacrées entre mai et septembre 2 009 dans le secteur de Lukweti, près de Nyabiondo, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Goma, en territoire de Masisi. Alain Leroy, secrétaire général adjoint de l’Onu en charge des opérations de maintien de la paix, l’a annoncé dimanche au chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’issue d’un bref séjour dans ce secteur, rapporte radiookapi.net

Masisi : Alain Leroy dénonce le massacre de 62 civils à LUKWETIrnAu moins 62 personnes civiles, dont un nombre important de femmes et d’enfants, ont été massacrées entre mai et septembre 2 009 dans le secteur de Lukweti, près de Nyabiondo, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Goma, en territoire de Masisi. Alain Leroy, secrétaire général adjoint de l’Onu en charge des opérations de maintien de la paix, l’a annoncé dimanche au chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’issue d’un bref séjour dans ce secteur, rapporte radiookapi.net

Les faits sont corroborés par le bureau conjoint des Nations Unies et des droits de l’homme, a indiqué Alan Leroy : au moins 62 personnes ont été tuées entre mai et septembre dernier. Parmi elles, un grand nombre de femmes et d’enfants. « Selon nos informations, ces civils ont été la cible, clairement, d’attaques de certains éléments des FARDC. A priori, ils appartiennent à la 213e brigade », a souligné le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix. D’après lui, une enquête conjointe FARDC Monuc devra être immédiatement diligentée pour vérifier les faits. En attendant les résultats de l’enquête, « nous avons décidé que la Monuc suspende immédiatement son support logistique et l’appui opérationnel aux unités des FARDC qui sont impliquées dans ces tueries », a laissé entendre le diplomate onusien. Et Leroy de conclure : « Ensuite, il reviendra aux FARDC, bien entendu, et éventuellement à la justice, de prendre les mesures qui s’imposent. »rn rnAlain Leroy s’était rendu dans les secteurs de Nyabiondo et de Ntoto, à Masisi, pour évaluer la situation sécuritaire dans cette région où les FARDC sont dans les opérations militaires contre les FDLR, avec l’appui logistique de la Monuc.

Le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations du maintien de la paix séjourne en RDC depuis jeudi dernier. Sa mission consistait à évaluer l’avancement du processus de paix en République Démocratique du Congo. Avant se se rendre dans l’Est, il a rencontré, à Kinshasa, la semaine dernière des officiels congolais dont le Premier ministre, Adolphe Muzito, et le président de la chambre basse du Parlement congolais, Evariste Boshab. A l’issue de son entretien avec le chef du gouvernement de la RDC, Alain Leroy avait félicité les autorités congolaises pour les avancées réalisées dans le processus de l’établissement de la paix dans l’Est du pays. Le diplomate onusien s’est également félicité de l’embellie des relations entre la RDC et ses voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda. Samedi, Alain Laroy s’était aussi rendu à Dungu, en Province Orientale, un territoire situé à plus de 750 kilomètres au nord-ouest de la ville de Kisanganyi. Au cours de cette viste, il avait souligné la nécessité de l’importance de la présence de la Monuc dans ce territoire. une importance qui s’explique, pour appuyer les FARDC dans la lutte contre les rebelles ougandais de la LRA , et soutenir les humanitaires dans l’assistance aux populations déplacées.