La société minière Tenge Fungurume Mining (TFM) au Katanga procède à un licenciement massif de son personnel. Déjà un premier groupe de 50 travailleurs devaient percevoir leur décompte final lundi, mais ne se sont pas présentés. Les 211 travailleurs visés crient à l’irrégularité de procédure. Ils ont organisé, lundi à Lubumbashi, une marche de protestation qui s’est terminée au siège de l’assemblée provinciale, a constaté radiookapi.net
La mesure de licenciement des agents de TFM est motivée par le souci de la réorganisation de l’entreprise. Mais, les travailleurs concernés disent ne pas reconnaître la délégation syndicale qui les aurait représentés au moment des discussions avec l’employeur.
«Nous dénonçons les irrégularités flagrantes de la loi portant code du travail et de la convention collective. Nous avons été représentés par un syndicat qui n’a pas eu notre mandat. Nous avons retrouvé (NDLR: sur la liste des agents à licencier) certaines personnes qui n’ont jamais été notifiées de sanctions. Et certains qui sont nouveaux sont retenus, tandis d’autres qui sont plus anciens sont refoulés. Ce licenciement est abusif ! Il n’y a aucun procès verbal de suivi de l’autorisation du ministre de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, qui est le patron de licenciement massif… De novembre 2008 jusqu’à ce jour, il y a plus 1 800 personnes qui ont été engagées. Alors, ils (les responsables de TFM) se réorganisent rien que sur le site de Lubumbashi et non à Fungurume ! Qu’ils nous donnent une indemnité compensatrice de fin de carrière», a déclaré un des travailleurs licenciés.