Passeports biométriques : la rupture des stocks des imprimés de valeur assèche le centre de capture de Kinshasa

Près de deux semaines après la réouverture du centre de capture et d’enregistrement pour l’obtention du passeport biométrique à Kinshasa, la fréquentation diminue de plus en plus. Les demandeurs sont découragés par les difficultés d’obtention des certaines pièces indispensables à la constitution du dossier. Notamment l’attestation de nationalité et le casier judiciaire. Les opérateurs de saisi jouent plutôt au jeu de cartes en attendant, a constaté radiookapi.net.

Deux semaines après la reprise des travaux, l’engouement appartient désormais à l’histoire au centre de capture de Kinshasa. Les requérants se faisant de plus en plus rare. Selon le ministère de la justice, les nombreux demandeurs de passeport continuent à effectuer des va et vient au palais de la justice pour obtenir des documents nécessaires à la constitution de leur dossier, notamment l’ l’attestation de nationalité et le casier judiciaire.
La même source rapporte que ces documents font défaut à cause de la rupture de stock des imprimés des valeurs. Même situation pour ceux qui attendent les passeports de service dans certaines missions en dehors du pays.
En conséquences, signale-t-on, plusieurs requérants malades, candidats à des formations, vacanciers et bien d’autres ratent leur voyage.
Le ministère des affaires étrangères qui dit, fournir des efforts pour alléger la tâche aux requérants, estime que c’est plutôt aux services de la justice et de l’intérieur d’accélérer le processus.
Pour leur part, les requérants sollicitent l’implication du premier ministre pour résoudre ce problème. Problème qui, selon eux, relève du manque de collaboration entre les ministères de la justice, de finance, de l’intérieur et des affaires étrangères.