RDC : 1er août, journée dédiée aux parents et aux morts, un tour au cimetière de la Gombe

Un ancien cimetière de Kinshasa

Un ancien cimetière de Kinshasa

Un engouement particulier a été constaté ce samedi 1er août au cimetière de la Gombe, dans la ville de Kinshasa. Non que les gens sont allés enterrer leurs proches, mais se souvenir des leurs et se recueillir sur leurs tombes à l’occasion de la commémoration de cette journée nationale dédiée non seulement aux parents, mais aussi aux morts, rapporte radiookapi.net

Cela a dû certainement être le cas dans d’autres cimetières de la capitale et même du pays. Au cimetière de la Gombe, dès l’entrée du site, l’engouement était visible ce samedi matin. Le rendez-vous n’a pas été que pour les personnes venues rendre hommage à leurs défunts proches, mais aussi pour des vendeurs de fortune venus proposer des produits liés à la circonstance. Bouquets de fleur, vin de palme, et d’autres petits matériels pouvant servir à l’ornement des tombeaux. Il y a eu tellement du monde que pour entrer à l’intérieur du cimetière lui-même, les gens s’étaient mis en file indienne. Là, l’on est envahi par des groupes de jeunes gens qui vous proposent leurs services : le défrichage, le lavage ou un simple coup de balai, si ce n’est la peinture. Sur certains visages on lit la tristesse. Tel le cas de cette femme qui, assise à même le sol, pleure à chaudes larmes encore son défunt mari. Plus loin, c’est dans une tout autre ambiance qu’un autre groupe familial se souvient autour de la tombe, d’un proche décédé. C’est par des chansons dans le dialecte du village et la danse, ainsi que sous le rythme du tamtam, que ce groupe rend hommage au défunt.

Du point de vue salubrité, ceux qui ont fait ce jour le déplacement du cimetière de la Gombe, ont pu se rendre compte que les autorités municipales et locales doivent faire un grand effort pour assainir ce site. Le cimetière est envahi par des herbes et certains tombeaux sont cassés. Le respect dû aux morts doit être une règle d’or, et les autorités doivent y veiller, a indiqué un des visiteurs du site venu s’incliner sur la tombe d’un proche.