L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé jeudi, au cours d’une rencontre avec le président Kabila à Goma, une augmentation spectaculaire, depuis janvier, d’attaques rebelles contre les civils dans l’Est et le Nord-Est de la RD Congo, malgré les opérations militaires menées à leur encontre. Dans un rapport rendu public, HRW indique qu’au moins 1 500 civils ont été tués et des milliers de femmes et de jeunes filles violées par des combattants FDLR et des LRA. Cette ONG ajoute que des soldats de l’armée nationale (FARD), sont aussi coupables de ces violations, rapporte radiookapi.net
Anneke Van Woudenberg, chercheuse à HRW, précise : « Ce matin, Human Rights Watch a parlé avec le chef de l’Etat par rapport à toutes nos inquiétudes sur des questions des droits humains. C’était une réunion assez encourageante. Le chef de l’Etat, selon nous, était quand même sérieux pour mettre fin à ces rviolations des droits de l’homme, et nous avons encouragé le chef de l’Etat encore à prendre des étapes urgentes pour arrêter le général Bosco Ntangada. »
Quelle ont été les assurances du chef de l’Etat ? Selon la chercheuse de HRW, c’est une chose certainement sur laquellela délégation de son organisation a discuté avec le chef de l’Etat. « C’est toujours cette question difficile entre la paix et la justice, et nous avons expliqué au chef de l’Etat que pour nous, la paix et la justice viendront ensemble. Certainement, le chef de l’Etat a dit clairement qu’il a un engagement personnel à mettre fin à la culture d’impunité », a-t-elle conclu.