Peco: "les résultats des analyses des déchets des entreprises brassicoles et cosmétiques effrayent"

Le parti écologiste congolais, Peco, semble de plus en plus préoccupé par la question de la pollution des eaux du fleuve Congo. Après plusieurs dénonciations, ce parti est passé au prélèvement et analyse des échantillons des déchets de certaines entreprises. Dans un point de presse tenu ce jeudi, le président de ce parti parle des résultats des analyses des déchets des entreprises brassicoles et cosmétiques qui effrayent. Ce qui, selon lui, nécessite l’intervention urgente du gouvernement pour protéger l’environnement, rapporte radiookapi.net.

Les entreprises brassicole, Bralima, et cosmétique, Gandour, sont les premières concernées par le prélèvement du parti écologiste congolais. Selon ce parti, les analyses des échantillons démontrent que les effluves de ces deux entreprises restent toxiques dans le fleuve jusqu’à 75% de dissolution. Les résultats donnent le niveau d’acidité de phosphate, nitrite et de cuivre très élevé dans les déchets déversés par ces deux entreprises. À tel enseigne qu’aucune vie n’est possible au lieu de déversement de ces déchets.

Didace Pembe Bokiaga, Président du Peco, redoute que cette situation puisse provoquer des cas de cancer, des maladies de rein et bien d’autres maux chez les consommateurs des produits de ce fleuve. Selon lui donc, il sied de prendre des mesures urgentes pour empêcher cette pollution et obliger les pollueurs à la réparation.
Ce parti compte étendre ses prélèvements tout au long du fleuve Congo. rn rnHenri Iyangwa, directeur des relations publiques chez Bralima, se dit surpris des résultats de la Peco, affirmant que son entreprise tient beaucoup à l’environnement. Toutefois, il promet de rencontrer les responsables du parti pour comparer les résultats et, au besoin, prendre des dispositions importantes.