Le secrétaire général du parti pour l’Alliance et l’Unité Nationale, Panu, reproche à 3 de ses députés nationaux de s’être portés candidats lors de l’élection pour le renouvellement du bureau sans le consentement de leur parti. Le cadre du parti cher à André Philippe Futa a exprimé son indignation lors d’une déclaration faite jeudi au siège de ce parti, indique radiookapi.net
Justin Kalumba, secrétaire nationale du Panu, dit avoir pris acte de l’auto exclusion des députés Jean-marie Bulambo, Charly Wenga et Kalala Mpotoyi. Selon lui, ils se sont mis en marge de leur parti, en adhérant à un courant politique de l’Assemblée nationale qui regroupe aussi bien les députés de la majorité que ceux de l’opposition. « Chose incompréhensible, dit-il ». Et ils ont également passé outre les directives de l’AMP pour l’élection du nouveau bureau de l’Assemblée nationale.
Justin Kalumba explique qu’en dépit de l’orientation donnée par l’AMP, famille politique à laquelle appartient le Panu, les 3 députés ont maintenu leurs candidatures aux postes de rapporteur, rapporteur adjoint, et questeur. « Ce comportement a mis notre parti en déphasage par rapport à son appartenance politique », a-t-il ajouté.
Quant aux députés incriminés, ils répliquent n’avoir rien fait qui puisse amener à leur exclusion. Pour Jean marie Bulambo, c’est une déclaration politique qui vient de l’instance politique du parti, alors même qu’il dit être le seul habilité à engager le parti : « Cette instance, c’est moi le présidium qui dot la présider. Aucun député du Panu n’a été exclu. Moi, le coordonnateur, je n’ai chassé personne. Nous sommes le seul habilité à engager le parti Panu. »
Jean marie Bulambo a aussi tenu à préciser que le courant de pensée auquel ils ont adhéré à l’Assemblée nationale n’est pas incompatible au Panu. Pour preuve, ajoute-t-il, les membres d’autres partis politiques, qui en font partie, n’ont jamais été inquiétés.
