Faradje : la situation sécuritaire s'est améliorée, mais toujours pas d'action humanitaire

Centre de Faradje brûlé par LRA

Centre de Faradje brûlé par LRA

La sécurité s’est progressivement améliorée dans ce territoire depuis une semaine. Selon un député provincial revenu samedi de ce territoire, le déploiement massif des soldats La sécurité s’est progressivement améliorée dans ce territoire depuis une semaine. Selon un député provincial revenu samedi de ce territoire, le déploiement massif des soldats FARDC serait à la base de cette amélioration. Raphaël Ngoma, député élu de Faradje, déplore cependant le fait que cela ne soit pas suivi par d’actions humanitaires de la part du gouvernement, rapporte radiookapi.net

L’honorable Raphaël Ngoma décrit les conditions de vie de cette population sinistrée, victimes des exactions des rebelles ougandais des LRA “>>LRA </a depuis fin 2008 : « Prenons par exemple la farine de Manioc ; un copal [mesure locale] coûtait 1 500 francs avant ces évènements. Mais, pour le moment, c’est 3 000 à 3 500 francs. Une barre de savon coûtait 600 francs. Pour le moment, vous en trouverez à 1 000 francs, 1 200 francs. C’est de Ariwara qu’on est servi en produit de 1ère nécessité, comme le savon, le sucre. C’est à plus ou moins 200 kilomètres. Et on les fait souvent à vélo. Et certaines personnes, dont les maisons avaient été incendiées, passent la nuit à la belle étoile. C’est ce qui crée aussi des cas de maladie d’enfants, etc. Jusque là, le gouvernement n’a rien fait. Sauf les 60 kilos de médicaments que le gouvernement provincial a donné à l’hôpital. Mais, ça ne sert presque à rien. »

Rappelons que le 25 décembre 2008, environ 150 civils ont été massacrés à Faradje par des rebelles ougandais de la LRA.